Si l’on veut faire bouger son adversaire, il faut avant tout être capable de développer le Jing, qui ne provient pas des applications martiales mais de l’exercice de la poussée des mains et de l’enchaînement lent.. Dans la poussée des mains, ou Tuishou, on réagit spontanément par un mouvement approprié. Tant que la forme n’est pas efficace, cette pratique demande la coopération d’un partenaire. Par la suite, on peut contrôler un adversaire comme un pêcheur contrôle un poisson au bout de sa ligne…
LE TAI CHI CHUAN DE TUNG HU-LING Mort l’année dernière, en 1992, Tung Hu-Ling, né en 1917, était l’un des plus grands maîtres dé laichi Chuan de ce siècle. Maître Wu Tai-Yeh, dans cette 2e partie, nous parle de sa fabuleuse technique…
Mort en 1992, Tung Hu-Ling, né en 1917, était l’un des plus grands maîtres de Taichi Chuan de ce siècle. Son père, Tung Ying-Kieh, fut durant 20 ans l’assistant du grand Yang Cheng-Fu, avec qui il publia en 1931 un ouvrage sur le Tai Chi Chuan. Maître Wu Tai-Yeh nous retrace la vie de Tung Hu-Ling …
La grande différence, c’est l’intensité. En Occident, vous venez et payez une cotisation et vous vous attendez à avoir quelque chose à rapporter chez vous. En Chine, l’étudiant deviendra l’apprenti du Maître, cela sera une sorte de relation père-fils. C’est une situation plus détendue, car elle se fait à long terme. Il ne s’agit pas d’une chose d’une semaine, d’un mois, d’une année. Le long terme est supérieur pour apprendre.
Les Tuï Shou sont importants, souligne Tung. Ils vous permettent de développer votre sensibilité, ce qui est la base de l’aptitude à interpréter la force. Quand vous atteindrez un niveau supérieur dans l’interprétation, votre sensibilité sera vive et pointue. Vous pourrez esquiver un coup par réflexe, même s’il arrive derrière vous.